dimanche 25 avril 2010

Quel privilège incroyable

que d'habiter au milieu des jardins.

Écouter et regarder les mésanges batifoler autour de moi; croiser un scarabée qui se sauve en hurlant d'affolement parce que je viens de le priver de sa cachette en enlevant les feuilles laissées à l'automne; découvrir les nouvelles petites pousses; respirer la lavande et le thym citron; croquer une petite feuille de menthe ou un brin de ciboulette; récolter quelques feuilles d'ortie pour ajouter à ma soupe ...

La Nature est fabuleuse!

Mignonne Pulmonaire avec ses feuilles à pois et dont les fleurs naissent roses et deviennent bleues au cours de la même journée.








Le trill ou trillium à fleurs rouges, qui s'est installé sans invitation mais à mon plus grand plaisir dans le sous-bois.

jeudi 22 avril 2010

Réchauffement climatique

Chacun y va de son hypothèse en ce qui concerne le réchauffement climatique de la terre. J'ai aussi la mienne.

Je crois que la vitesse est la grande responsable.

Eh! oui. Des gens qui courent partout, tout le temps... forcément, ça réchauffe l'atmosphère!

Alors pour faire sa part, faut prendre son temps.

lundi 19 avril 2010

Je ferme le chantier

Fini pompon, la madame en a assez.

Après 36 essais désastreux (j'exagère un peu le nombre mais à peine) avec le bidule supposément très facile à utiliser appelé berceau, mes portes d'armoires avaient l'air de ça.

En fait, elles étaient beaucoup plus laides qu'avant que je tente de les rénover.



Ce n'est qu'au 37e essai que j'ai commencé à être satisfaite du résultat


Après les armoires du haut, j'ai décidé de fermer le chantier... les armoires du bas attendront cet hiver ou celui d'après ou l'autre d'après... je veux aller jour dehors !


Mes jardins me font de grands signes par les fenêtres. C'est la première fois depuis les 10 dernières années que je suis loin d'eux chaque jour. Ils trouvent ça difficile. Ils s'ennuient de moi.

Comment résister à l'appel de toute cette vie qui s'éveille ? Le pic flambloyant à ma fenêtre a poussé d'extravagants cris de joie quand il m'a vu ranger peinture et pinceaux.

dimanche 18 avril 2010

La nécessité est mère de l'invention

disait souvent ma très sage grand-mère

Ce n'était pas vraiment une grande nécessité qui a donné naissance à ma dernière invention, mais simplement un désir d'améliorer un peu les choses.

Dans ma toute petite cuisine, la table est collée au mur et prendre ses repas face à un mur... c'est assez ennuyant. C'est donc pour remédier à cette situation que je suis partie à la conquête de l'idée géniale.

J'ai depuis longtemps pour principe que "tout ce dont j'ai besoin se trouve à proximité". J'ai donc commencé par aller fouiner au sous-sol et j'ai trouvé rien de moins que... de vrais trésors: une vieille fenêtre à carreaux, 5 napperons, une roulette de ruban-cache et des petits bouts de plantes de plastique.

Que demander de mieux ? Il n'en fallait pas plus pour les idées se mettent à popper comme du pop-corn.

Un marteau, une perceuse, des ciseaux, du fil à coudre, quelques heures de travail et tadam !


Dorénavant je prendrai mes repas devant une jolie fenêtre avec vue attrayante.

samedi 17 avril 2010

Bataille avec ma conscience

qui gagnera?

Ma conscience insiste pour que je peinture le dessous des caissons des armoires de cuisine.

Je pourrais m'en dispenser, personne ne voit sous les armoires.

Elle insiste: ça ne se fait pas; ce serait travail bâclé; tant qu'à faire les choses aussi bien les faire comme il se doit.

Ce qu'elle est exigeante, pour ne pas dire chiante ! Ça ne se fait pas, ça ne se fait pas... certain que ça se fait, je n'ai qu'à ne pas le faire.

J'ai proposé un compromis... d'accord, je vais le peindre mais une seule couche et c'est tout.

Elle a acquiescé... un peu trop rapidement. J'ai l'étrange l'impression qu'elle reviendra à la charge lorsque cette couche de peinture sera sèche.

Écriveuse compulsive

c'est mon nouveau titre

"Bonjour madame, que faites-vous dans la vie?" me demande cet homme que je rencontre pour la première fois. C'est bien souvent la question qui suit le commentaire sur la température. C'est ainsi qu'on peut mettre les gens dans des petites boîtes... Vous faites ceci? Intéressant. Vous faites cela? Rejeté.

"Je suis écriveuse monsieur. Vous n'avez jamais entendu parler de ce mot? Normal, peu de gens l'utilisent. La Rousse et le petit Robert ne le reconnaissent même pas. Certains dictionnaires français disent que c'est une écrivaine de deuxième catégorie mais n'en croyez rien. C'est différent, c'est tout."

Écriveuse est à écrivaine ce que violonneux est à violoniste.

Je suis une écriveuse compulsive. J'écris tout le temps. Je pose une tablette, j'écris deux paragraphes, je désherbe un jardin, j'écris deux pages, je fais une nouvelle rencontre, j'écris deux chapîtres.

À ce point, j'ignore si c'est de l'inspiration ou de l'obsession.

Je retourne maintenant à mes rénovations de cuisine... j'aurais plein de choses à venir vous raconter comme par exemple ce que j'ai bricolé avec une fenêtre, des napperons, du "masking tape" et des petits bouts de plantes en plastique.

Vous voyez l'image ?

samedi 10 avril 2010

Ne te découvre pas d'un fil

SPÉCIALEMENT LE 10 AVRIL!

Bernées par la chaude température des derniers jours, les plantes commençaient doucement à sortir de leur sommeil hivernal pour accueillir le printemps et se faire dorer la feuille au soleil.



Sûrement inquiet que ces petites pousses sorties avant l'heure prennent froid, l'hiver est revenu ce matin les recouvrir d'une mince et délicate couverture floconneuse.




Le rodhodendron habitué à la neige ne semblait pas du tout incommodé de sa visite.









On
attends
maintenant
le
retour
du
printemps !

mercredi 7 avril 2010

Toute la pluie tombe sur moi...

Tôt ce matin, je flânais au jardin à la recherche des nouvelles petites pousses du printemps.

Les petites pulmonaires ont émergé de leur sommeil.
Coquettes, elles sortent toujours
vêtue de leur jolie robe à petits pois.










La Pétasite commence à prendre ses aises dans cette zone humide...faudra que je la surveille de près pour ne pas qu'elle s'approprie tout l'espace.









J'allais de découverte en découverte quand le tonnerre m'a sévèrement grondée me rappelant que je devais partir travailler dans 10 minutes et que j'étais encore en pyjama.


En fin de journée, les bernaches en ont profité pour faire trempette dans ce champs soudainement transformé en rivière par la pluie.

samedi 3 avril 2010

Nouvelle carrière

MAIS PAS PROFESSIONNELLE



C'est plutôt une carrière de sable, de gravier, de pierres que j'ai découvert sur mes jardins quand la neige a fondu.




Peut-être était-ce pour justifier la facture ou parce qu'il s'ennuyait d'un hiver trop calme que le déneigeur gratouillait la rue et sablait généreusement dès qu'il tombait quatre flocons.

Maintenant, je dois libérer toutes les petites plantules de cette masse avant qu'elles ne s'asphyxient.

Chaudières de sable et de gravier à vendre !

Deuxième pause

J'ai trouvé une nouvelle vocation au sable et au gravier. Désolée, ils ne sont plus à vendre.

Je remplis 1/2 chaudière, pas une entière, c'est trop lourd... pas que je serais incapable de la lever, je suis forte, très forte... c'est mon corps que je ne pourrais plus lever après... je sais, même à 1/2 mon sciatique commence à protester.

Une fois la chaudière à demi-remplie, je pars à la conquête des nids de poule sur le chemin... j'ai pas besoin de marcher très loin j'vous jure.

Quand j'aurai fait la rue, le quartier, le canton... je compte bien continuer à... Montréal.

La suite à la prochaine pause.

Troisième pause

Je prend cette pause pour venir vous raconter ce qui vient tout juste de se passer. J'étais près du chemin à remplir mes chaudières quand un mini-van s'est arrêté en avant de moi.

- Paraît que t'es bonne en informatique? m'a dit un beau monsieur à la barbe blanche.

Je me méfie pas trop des monsieurs qui me font causette dans le bois, j'ai l'habitude, je me méfie surtout des phrases qui commence par "paraît que t'es bonne en..." parce qu'habituellement ça signifie qu'on veut me refiler la job. Dans une vie antérieure récente, je me sentais l'obligation de prouver que non seulement j'étais bonne mais que j'étais encore meilleure que ça. Tiens, ça me rappelle vaguement un certain corbeau.

Avec le temps j'ai appris.

- Ça dépend... c'est pour quoi ? que je lui demande prudemment.
- J'aurais besoin de cartes de visites.

Pffft, je suis amplement capable de faire des cartes de visite mais ais-je le goût? Ais-je le temps? Tout à coup... l'idée ingénieuse de génie absolument géniale me pop dans la tête.

- Encore une fois monsieur, ça dépend... êtes vous bon sur la brouette ? Vous voyez le travail que j'ai à faire ? Je vous propose qu'on échange du temps pour du temps. Je fais vos cartes de visites pendant que vous ramassez tout ça. Ça vous va?
- C'est que j'en ai beaucoup à faire chez moi, qu'il me répond avec zéro enthousiasme.
- Moi aussi...Pensez-y et si mon offre vous intéresse, vous savez où me trouver!

Et il est reparti.

Mon intuition me dit qu'il faut pas que j'attende après lui pour continuer.

Quatrième pause

Les travaux progressent lentement mais sûrement. C'est un travail de moine.






Présentement, une lutte intense se joue entre ma tête et mon corps; la première refuse de laisser le travail en plan alors que le deuxième me supplie d'arrêter maintenant.

La suite dans un instant.
.
.
.
Suite et fin de la saga

La discussion s'enflammait entre la tête et le dos

Stop! dit soudainement l'estomac d'une petite voix faiblotte, j'ai besoin d'être nourri si vous voulez continuer à travailler. J'avais oublié de dîner et il était déjà plus de 16h.

Puisque ventre affamé n'a point d'oreilles, il était vain de continuer à argumenter.

Ma tête et mon corps se sont réjouis devant une si belle assiette.


Une fois rassasiée et reposée, j'ai terminé ce que j'avais commencé à une chose près... j'ai laissé du sable et du gravier sous le bac de recyclage juste pour faire un pied de nez à ma tête qui soutenait mordicus que ça ne se faisait pas de laisser du travail en plan.