mercredi 31 juillet 2013

Routes des Arts - Diane Goyette

la femme qui murmure à l'oreille des chevaux.

Dimanche dernier, nous avons eu un grand coup de coeur pour une artiste vraiment talentueuse, Diane Goyette.  Dans le cadre de La Route des Arts, nous avons eu le privilège de visiter son atelier et, par le fait même, de rencontrer cette très charmante dame. 


J’ai toujours quelques réserves à montrer les créations des artistes en photo, car l’énergie qui se dégage des photos n’est jamais à la hauteur de celle ressentie devant un tableau.  Si vous avez la chance, je vous invite fortement à aller les voir "live".
Nous avons été charmées, dès le seuil de l’atelier franchi.  Le mur de tableaux baigné  d’une douce lumière était saisissant.  Déjà, au premier coup d’œil la complicité entre l’artiste et les chevaux était évidente.  La complicité, mais l’amour aussi.  Nul doute, l’artiste les connaît bien, très bien. 



Elle les peint libres, rebelles, sauvages, puissants, fiers, mystérieux.  Ses tableaux sont vivants.  On peut presque entendre le hennissement et sentir le tambour des sabots sur le sol.  J’ai adoré cette série de peintures!




J’ai également été charmée par d’autres toiles, celles inspirées des chansons populaires.  Ici, cette toile a été inspirée par «Aimer à en perdre la raison de Jean Ferrat», nous dit madame Goyette en nous pointant cette toile.  Celle-ci par «L’important c’est la rose», de Gilbert Bécaud.  À chaque mélodie correspondait un tableau dans lequel était immortalisé l’esprit de la chanson.




L’artiste allait de toile en toile, les yeux remplis de lumière en nous fredonnant des petits bouts de chanson qu’on connaissait : «Je danse dans ma tête», «Ce soir on danse», «Bonsoir tristesse», «Femmes, je vous aime», «Parlez-moi de lui»,…  C’était vraiment un moment magique!


Je vous présente «Mon mec à moi» de Patricia Kass
Ouf!

Diane Goyette a exposé en Belgique, à Los Angeles, 
en Roumanie, à Venise, à Barcelone,... 

Sa toile «Rock pour un gars d'bicycle», 
inspirée de la chanson de Diane Dufresne, 
a été exposée au Musée du Louvre à Paris!

Mon coup de cœur parmi mes coups de cœur:
«Ce soir on danse à Naziland» de Garou.

J'aime le mouvement, la danse, le feu,
les couleurs, la musique!
Elle me transporte au cent vingt-et-unième étage!


Son atelier est ouvert tous les jours de 11 h à 18 h  
jusqu'au dimanche 4 août.

Diane Goyette
345 Chemin Dunany, Lachute
450-562-0231

C'est le numéro 28 dans le dépliant de la Route des Arts.

Si vous êtes de la région, 
je vous invite fortement à aller la rencontrer.
Vous aussi serez charmés.

Dites-lui que c'est une fée qui vous envoie!

Pour voir d'autres de ses toiles
simplement cliquer ici !













mardi 30 juillet 2013

Mon jardin s'est ennuyé de moi...

quand il m'a vue arriver aujourd'hui, 
il m'a offert des fleurs et des fruits.

Élégantes Échinacées
 


 Toute mignonne Malva 
aux pétales semblables aux ailes des fées

Marguerites à effeuiller

Sublime Bégonia

 Curieux Crocosmia

Délicats Pois de senteur

Phlox enivrant

La monnaie du Pape,
de belles semences à partager

Des tomates à mûrir

Dans quelques jours ces piments auront du feu,
la couleur et la sensation ! Aïe Aïe Aïe!
Piments de Cayenne

D'une générosité sans limite,
le potager m'a offert un bouquet de pourpier
pour apprêter le souper.

En salade, 
accompagné de gadelles bien mûres,
explosion de saveurs assuré!

Parce que les merles ont partagé,
j'aurai de savoureuses cerises pour le dessert


Le jardin a finalement insisté 
pour m'offrir quelques camomilles

À sa santé,
je préparerai une douce infusion
en fin de soirée.





dimanche 28 juillet 2013

La Route des Arts - Sylvain Goulet

Vous connaissez la Route des Arts ?  Cette magnifique initiative en est à sa 14e édition et ça commençait hier!  Durant 9 jours, les artistes et artisans des Laurentides nous ouvrent la porte de leur atelier.  Trois circuits sont proposés pour nous aider à faire la tournée.

Chaque année, la Fée du Lac et moi allons visiter quelques ateliers. On aime découvrir des artistes et revoir nos coups de cœur des années précédentes. Aujourd'hui, nous avons visité les ateliers de deux artistes aussi fascinants que différents. Je vous présente le premier et je reviendrai vous parler de la deuxième d'ici quelques jours (je dois d'abord y retourner faire quelques photos).

Nous avons eu un grand coup de coeur pour l'artiste Sylvain Goulet, tant pour ses oeuvres que pour l'homme lui-même: un être sensible, accueillant, très généreux.

Il ne crée pas pour "faire joli".  Certes, ses œuvres sont fort bien exécutées, mais c'est surtout l'histoire que raconte chacune d'elle qui m'a profondément émue.  

Devant l'atelier, une oeuvre magistrale créée afin de souligner, d'immortaliser le précieux héritage que nous a légué le poète musicien Claude Léveillé.


Dentelle d'acier



À l'intérieur de la galerie, d'autres œuvres racontent des histoires: pas des contes de fées, mais l'histoire triste, l'histoire vraie, celle qu'on préférerait de pas savoir, ne pas se souvenir.  

Ces œuvres sont troublantes: elles racontent l'histoire des peuples africains: de 400 ans d'histoire d'esclavage; de ces femmes et enfant qui meurent inutilement du SIDA par millions parce que l'église leur refuse le droit de se protéger. 


L'histoire des religions, l'histoire des femmes.  L'artiste ose.  Il ose vraiment.  Ses œuvres bouleversent. Le message qu'elles transportent déchire le coeur, fait pleurer l'âme. Peut-être qu'à force de dénoncer, qu'à force de souvenirs on évitera que l'histoire se répète ad nauseam.


L'artiste Sylvain Goulet est 
un Porteur d'histoire; 
un Raviveur de mémoire; 
un Réveilleur de conscience;
un Semeur d'espoir.
Visitez le site Internet de Sylvain Goulet;
Voyez son portfolio pour la Route des Arts;
Allez faire un tour à son atelier situé au 4967 route 344 à St-Placide.  En plus de voir "live" les oeuvres que je vous ai présentées ici, vous y découvrirez également de magnifiques peintures toutes en sensibilité.

Comme nous, vous ne pourrez qu'être charmés.


samedi 27 juillet 2013

Cinéma en plein air

Une amie nous avait parlé d'un cinéma en plein air au Parc Barron, à Lachute. On y présentait le film "Les Croods".
"Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille.
Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé.
Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire."  
Source:  Ville de Lachute
Nous préparons des chaises de plage, des vestes chaudes, une couverture et nous nous rendons au magnifique parc Barron.  Aucun signe de cinéma.

- T'es certaine que c'est ici ?  Que c'est aujourd'hui ? 

Un doute s'installe.  Rien de laisse présager qu'il y aura un film ici.  


Deux dames de l'entreprise Image et son 
arrivent avec un étrange paquet bleu.


C'est l'écran sur lequel sera présenté le film nous disent-elles.
- Ça ?
Étonnant, mais surtout vraiment intriguant.


Pendant que les deux dames s'affairent à préparer l'écran,
la Fée du Lac et moi allons faire un tour dans la "Tente à lire".


Aujourd'hui, les livres sortent de la bibliothèque!


Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges.


- Vite !  Je crois qu'elles vont monter l'écran, 
dis-je à la Fée du Lac en la tirant par la manche.


Et là, en moins de deux,  
l'écran se déploie devant nos yeux ébahis.






C'est géant !

Les dames installent les haut-parleurs,
les familles commencent à arriver,
partout, des enfants en pyjama courent,
grimpent, font des pirouettes dans le gazon.


L'incontournable popcorn !


Dès la tombée de la nuit, le film d'animation commence.


Un film drôle, plein de tendresse.
Du bonbon pour notre coeur d'enfant!

  
Nous sommes rentrées très tard.

Sur le chemin du retour, 
une lune magnifique, lumineuse
nous a souhaité bonne nuit.


Voilà !

dimanche 21 juillet 2013

Initiation à la musique classique...

et à la zénitude.

J'ai beaucoup de difficulté à rester en place ces derniers temps.  Je suis trop gourmande.  Je veux tout, tout de suite et maintenant.  Je veux faire des photos, écrire, lire, jardiner, travailler, découvrir de nouveaux endroits, rire, discuter, me reposer et tout ça en même temps.  C'est assez étourdissant.

Aujourd'hui, la route nous a conduites à St-Placide, à la 16e édition des beaux dimanches où nous avons assisté à une matinée concert en plein air "Folklore en Tuxedo" brillamment exécuté par trois talentueux musiciens: une violoniste, un altiste et un pianiste.  Je n'ai malheureusement pas leur nom, ce n'est pas un groupe, ce sont trois amis avec chacun une carrière distincte qui se sont réunis pour l'occasion.  Ils n'ont donc pas de nom de groupe non plus.  Si quelqu'un passe par ici et qu'il connait le nom de ces artistes, c'est avec plaisir que je viendrai l'ajouter.




C'était, pour nous, une belle initiation à la musique classique dans un décor enchanteur, mais allais-je réussir à rester assise durant 1 h 30?

J'ai fait peu de photos, mais je vous mets cinq courts extraits de 30 secondes de ce concert. Assoyez-vous donc avec nous en première rangée, on vous fait une place!

J'ai aussitôt reconnu la première pièce sans toutefois être capable de me souvenir de l'occasion ou de l'endroit où je l'avais déjà entendue jusqu'à ce que monsieur l'altiste mentionne que cette pièce est fort connue puisqu'elle est souvent utilisée dans les dessins animés, quand les personnages sont en danger.  Ah! C'est donc des "p'tits bonshommes" que me venait cette soudaine culture musicale.

Voici un trop court extrait de La Danse du Sabre, composée par l'arménien Aram Khatchatourian.  


Les musiciens ont ensuite déposé leur archet et c'est avec beaucoup de plaisir et un enthousiasme communicateur qu'ils ont joué Pizzicato-Polka de Johann Strauss. Ça m'a faisait penser à la musique sur laquelle tournait la petite ballerine de ma petite boîte à bijoux.


Voici maintenant un court extrait d'une danse espagnole de l'opéra "La vida breve" de Manuel de Falla.  Ça me donnait des envies de Flamenco!  


Mes pieds dansaient sur le gazon en entendant Hoe-Down, tiré du ballet Le Rodéo de l'américain Aaron Copland.


En rappel, après l'ovation, le trio a joué la danse villageoise, du compositeur montréalais, Claude Champagne.  Pour cette dernière pièce, j'ai choisi de vous montrer une partie du Lac des Deux-Montagnes devant lequel avait lieu le concert.


Bravo!  Tu ne t'es levée que trois fois! m'a dit la Fée du Lac d'un ton moqueur. Je me suis bien gardée de lui révéler que c'était la timidité qui m'avait empêchée de le faire plus souvent. J'étais dans la première rangée, je ne voulais, bien sûr, déranger ni les musiciens, ni les spectateurs.

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtées à une bibliothèque qui faisait une vente de livres.  Pour un total de 3 $ (2.20 ), je me suis procuré ceux-ci.  


Pour 1 $ (0,73 ), la Fée du Lac s'est procuré le roman "Un tourbillon de neige et de cendres" de Diana Gabaldon.  Histoire de faire un autre petit exercice pour développer ma zénitude, je lui ai proposé qu'on s'arrête sur le bord de la rivière pour lire une trentaine de minutes.  


Bien sûr, je n'ai pas fait que de la lecture, j'ai aussi pris quelques photos, écrit quelques notes pour de prochains textes, fait un brin de contemplation, mais je ne me suis pas levée, même pas une fois !  




Je suis décidément de plus en plus zen!

Bon, maintenant, on fait quoi ?